Et des scoubidoubidous, wah!
Encore quelques jours.
Déja demain, ça sera mieux parce qu'on ne sera plus en mai. Encore quelques heures en fait.
Après, ça sera encore difficile deux semaines. Pour d'autres raisons, d'autres motivations. Il y aura des enjeux différents. Un pas dans l'avenir à franchir, pour s'affranchir du passé.
Et ensuite?
Kermesse mes amis. Ivrognerie collective qui fait du bien dans les tripes même si elle fait mal à la tête. Une façon de se perdre un peu soi dans la foule, le folklore et la bière. Les amis aussi.
Ca va être l'occasion de revoir Pierre, Paul ou Jacques au détour d'un fût. Malheureusement, on risque aussi de revoir X, Y ou Z; et ça tout de suite c'est moins fun.
Ô joie intense et pittoresque de la beuverie annuelle.
Ca va être aussi l'occasion de prier la Dame de la ville. De lui demander si y a moyen pour un été sans grammaire (ne rêvons pas).
C'est d'ailleurs curieux comme superstitions, alcools, religion et ferveur populaire sont liés en période de fête régionale. On ne voit jamais autant de gens à la messe que pendant ces offices extraordinaires (ou pendant la guerre il parait). En même temps, ça doit être comme les cafetiers, sûrement que le curé fait les trois-quarts de son chiffre d'affaires pendant la Trinité...
Dieu que j'ai hâte...