Man in the mirror

My dear, my sweet twinee is away. Ca craint du boudin.

Il est parti en vacances sans moi, loin dans un pays chaud pour chasser la biatch. Et ses mauvaises pensées. Ceci dit il a bien raison.

Personellement, depuis que le Lémurien est entré dans ma vie je ne suis plus qu'une énorme guimauve rose qui chantonne et sourit, bêtement. Je ne suis donc plus une compagne de funattitude pour la meute de célibataires, ou d'encouples-infidèles qui me sert d'amis. Puis faut bien avouer que ces vacances là ne me faisaient aucunement envie. Comprends moi Lecteur, l'idée de me retrouver à 15 posts ados dans des appartements toujours dégueulasses, prévoir la nourriture pour ce même régiment d'affamés, attendre tout le monde supporter celui qui se lève à 15h et qui ne supporte pas qu'on ne l'attende pas pour aller à la plage, faire les courses, sans bagnole... 'Fin gérer des amis comme on gère une colonie de vacances, non merci c'est gentil, la logistique est mon quotidien, alors en vacances, vraiment sans façon!

Ensuite, il y a eu ce projet de partir en Turquie, de ne pas taper un clou pendant une semaine avec quelques potes qui ne pensent qu'à sortir, aller en boîte, dormir à la piscine et se reposer à la plage. Tentant? Oui certes. Mais encore une fois mon caractère de porc fumé a fait le reste. A une semaine du départ, j'ai réflechi, pesé le pour et le contre et au final...J'ai annulé. Oui je suis chiante, j'assume complètement. Je ne sais pas expliquer, un ressentit terrible à l'idée de partir là-bas, avec des gens qu'au final je ne connais pas très bien, alors qu'une envie d'ailleurs m'assaillait. Une envie de culture, de sérénité. Envie de mûrir je pense. 

J'ai compris ce que je voulais comme vacances. Et ça, ça vaut bien des vacances annulées. Deux fois.